Mother Pages Pages de la Mère Histoires de la Mère : Amnésie ~ La Mère oublie
Channeler: Being the opportunist he is, Lucifer swooped down upon the Mother when she was most vulnerable, collapsing under sheer exhaustion. Channel
: En bon opportuniste, Lucifer a
fondu sur la Mère dès qu’elle a été le plus
vulnérable, écrasée d’épuisement.
"I know you are, croons Lucifer. You work so hard day in and day out dealing with the racket those ingrates make. And are you recognized for your efforts my dear?" « Je
le sais bien, susurre
Lucifer. Tu travailles tellement, nuit et jour, dans le vacarme de ces
ingrats.
Et est-ce qu’on reconnaît tes efforts, ma
chérie ? »
"No they don't, he agrees. But I do. I know who you are my dear." He wipes her forehead with a cool damp cloth, calming her down. "I can take care of you while you convalesce, my dear. You need rest. You need peace and quiet. You need solitude. I can see that you get all you need and that no one disturbs you as you rest." « Non, effectivement, admet-il. Mais moi, si. Je te connais, ma
chérie. » Il lui
essuie le front d’un linge humide et frais, il l’apaise.
« Je peux m’occuper de toi
pendant ta convalescence, ma chérie. Tu as besoin d’être
seule. Je peux
m’arranger pour que tu aies tout ce dont tu as besoin, et pour que
personne ne
vienne te déranger pendant que tu te reposes. » "I hear the water dripping in the basin as he wrings out the cloth to wipe my forehead. I see his dark hands, bony fingers with dirty yellow claws. They are ugly and frightening but I am too tired to be frightened. I struggle to keep my eyes open but they are so heavy. And Lucifer's voice is soothing, calming, soft and low." « J’entends
l’eau qui
goutte dans le lavabo quand il essore le linge dont il m’essuie le
front. Je
vois ses mains noires, ses doigts noueux, avec les griffes jaunes et
sales.
Elles sont immondes et effrayantes, mais je suis trop fatiguée
pour avoir peur.
Je lutte pour garder les yeux ouverts, mais mes paupières
retombent. Et la voix
de Lucifer est si calme, si douce, si apaisante. » "I can't take any more noise from our house, the children; God storming around the house bellowing at the top of his lungs. Noise. Noise, noise, noise. There is so much noise I fear I will go insane. I clutch my hair and scream, 'AAAAAAAAAAAH. STOP THAT RACKET. Can anyone make the noise go away?' But no one hears me. My screams of exasperation are futile above the din. Damn they are noisy. They have no respect. Ignorant little children. When will they just shut up? « Je
ne supporte plus le
bruit de cette maison, les enfants ; Dieu parcourt la maison en
hurlant à
pleins poumons. Du
bruit. Du bruit, du bruit, du bruit. Il y a tellement de
bruit que j’ai peur
de devenir folle. Je m’arrache les cheveux, je crie ‘AAAAAAAAAH ! arrêtez ce boucan !
Quelqu’un
peut-il faire cesser ce bruit ?’ Mais
personne ne m’entend. Mes
cris d’exaspération ne peuvent rien contre ce rafut.
Qu’est-ce qu’ils peuvent être
bruyants. Aucun respect. De
petits enfants ignorants. Quand vont-ils enfin se taire ? "I can't take it anymore. I stand there in my Cinderella rags, hands over my ears and scream, 'Make it stop!' I just stand there, screaming. My screams deafened by their self-centered racket. I resented them. I hated them. Self-centered, spoiled rotten screeching little brats. What about me? 'SHUT UP. JUST SHUT UP.' « Je
n’en peux plus. Je
suis là, dans mes haillons de Cendrillon, je me bouche les
oreilles et je
crie : ‘Arrêtez !’ Je ne fais que me tenir là,
à crier. Mes
cris sont couverts par leur vacarme égoïste. Je leur en ai
voulu. Je les ai
haïs. Sale marmaille pourrie, égoïste, trop
gâtée. Et moi, alors? ‘bouclez-la ! allez-vous la Boucler ?’ "I reach that place of complete, abject pain deep down in my core as I scream. No longer able to cope, I watch a gray shadowy fragment of myself splinter from the rest of me. I feel like I have molted, and I am drifting away from myself. My mouth drops open in astonishment and my hands fall down to my sides. But this translucent shadow holds her position. She is still clutching her ears, screaming at the top of her lungs. She is carrying away from me all my pain at the overwhelming frustration of trying to run this household. I couldn't take it anymore, and she left so I could carry on. She didn't intend to. I didn't plan it. It just happened. « J’atteints
par mon cri
cet endroit de totale et abjecte souffrance, au plus profond de moi.
Hébétée,
je vois un fragment de moi-même, comme une ombre grise, se
séparer du reste de
moi. J’ai l’impression d’être en train de fondre, de
couler loin de moi. Sidérée,
je reste bouche bée, bras ballants.
Mais cette ombre translucide ne bouge pas. Elle continue de se boucher
les
oreilles en hurlant à pleins poumons. Elle prend sur elle toute
ma douleur
d’une telle frustration de ne pouvoir venir à bout de cette
maison. Je n’en
pouvais plus, alors elle est partie, pour que je puisse continuer. Ce
n’était pas son intention. Je n’ai rien décidé.
C’est juste arrivé. "I was really scared then. 'Wait 'til God finds out what I've done. What will he do to me now? He'll be furious. Maybe he won't notice,' I hope to myself. I scan myself for holes but there don't appear to be any. No gaping gaps. Phew. I pull my robes close around me and pat my hair down. I smooth out my clothes and gather myself together to rejoin the mayhem of our home. My clothes feel heavier and somehow I feel less able to wear them. I fear the essence that left me has weakened me over all. I turn to look back at her drifting off into space... god, she's still screaming. I gasp and start to cry. 'What have I done? I have so much guilt. What have I done to myself?' « J’avais
vraiment peur.
‘Attends que Dieu découvre ce que j’ai fait. Qu’est-ce
qu’il
va me faire à présent ? Il sera furieux. Peut-être ne
s’apercevra-t-il de rien’ me dis-je dans un
dernier espoir. Je m’examine à la recherche de trous mais on
dirait qu’il n’y
en a pas. Pas de
déchirures. Ouf. Je resserre mes
vêtements autour de moi et j’arrange mes
cheveux. Je réajuste mes habits et je me rassemble, pour
retourner à cette
foire d’empoigne qu’est notre foyer. Mes vêtements me paraissent
plus lourds,
et d’une façon ou d’une autre, j’ai plus de mal à les
supporter. J’ai peur que
l’essence qui s’est séparée de moi ne m’ait affaiblie. Je
me retourne vers elle,
comme elle s’éloigne dans l’espace… mon Dieu, elle continue de
crier. Je
sursaute et je m’écrie : ‘Qu’est-ce que j’ai fait ? Je
me sens
tellement coupable. Qu’est-ce que je me suis fait à
moi-même ?’ "'CINDERELLAAAAA,' God booms. I run for the front door before he notices I have been 'lolly-gagging' around the yard. I glance back once more at the lost me in space and am struck by terror. I watch Lucifer quickly moving in on this helpless, pain ridden essence. I gasp again. His Florence Nightingale persona in full swing, his bedside manner rehearsed and polished. Oh my god, I have fed her to the hounds of Hell. I run in the house slamming the door behind me, heart pounding, sweaty, clammy, breathless. I press my back up against the door. God must never know. « ‘CENDRILLOOON !!!’ Dieu
hurle. Je
me précipite vers la porte de devant avant qu’il ne
s’aperçoive que je me ‘baguenaudais’ dans la cour. Un dernier
regard en arrière
vers ce ‘moi’ perdu dans l’espace, et je me fige de terreur. Je vois
Lucifer
fondre sur cette pauvre petite essence accablée de souffrance.
De nouveau je
sursaute. À fond dans son rôle de Florence Nightingale,
avec ses manières
doucereuses de bon St Bernard parfaitement
répétées. Oh mon Dieu, je l’ai
donnée en pâture aux bêtes de l’Enfer. Je me
précipite dans la maison en
claquant la porte, le cœur battant, dégoulinante de sueur et
hors d’haleine. Je
m’appuie, le dos contre la porte. Que Dieu ne sache jamais rien de tout
ça. "As I drift in space I am feeling relief... and confusion at Lucifer's kindness. I don't think he is capable of kindness, but somehow he has made the noise disappear and I am grateful. The ringing in my head has diminished to a dull roar, fading thunder. Sleep... blissful sleep. I want eternal sleep. I don't ever want to wake up to that racket again. It is too much for me to bear. I can't endanger my sanity. « Comme
je flotte dans
l’espace, je me sens soulagée… et un peu confuse de la
gentillesse de Lucifer.
Je ne pense pas qu’il soit capable de gentillesse, mais d’une
façon ou d’une
autre il a fait cesser le bruit et je lui en suis reconnaissante. La
sirène
dans ma tête a diminué jusqu’à n’être plus
qu’un bourdonnement sourd, comme un
tonnerre lointain. Sommeil…
sommeil béni. Je veux dormir sans fin. Je ne veux plus
jamais me réveiller dans
un pareil vacarme. C’est plus que je ne peux supporter. Je ne peux pas
mettre ma santé mentale en danger. "Lucifer leans over me tending to me like a nurse maid. I don't like him. I fear he has a trick up his sleeve but in this moment he is giving me what I need... rest, quiet, sleep. I just want to sleep. And he's allowing that to happen. His image blurs before me as I drift into peacefulness. I feel the tension and anxiety leaving me, freeing me to rest. I collapse myself into this bliss. I could stay here forever. I am vaguely aware of impressions scurrying around me. There is murmuring and shuffling. It feels as though I am in a play, and the props are being switched. The set for the next scene is being quickly rearranged by the stage hands. My script, written for me, is handed to me. « Lucifer
se penche sur
moi, il s’occupe de moi comme une infirmière. Je ne l’aime pas.
J’ai bien peur
qu’il n’ait une idée derrière la tête, mais pour
l’instant il me donne ce dont
j’ai besoin… le repos, le calme, le sommeil. Je veux juste
dormir.
Et grâce à lui, je peux. Son
image se trouble devant moi comme je glisse dans la paix. Je sens la
tension et
l’angoisse me quitter, laisser le champ libre au repos. Je me laisse
couler
dans cette béatitude. Je pourrais rester comme ça pour
toujours. j’ai comme une
vague impression de choses courant autour de moi. Ça murmure,
ça glisse. On
dirait que je suis dans une pièce de théâtre, et on
change le décor. Les
accessoiristes mettent vite en place la scène suivante. On me
tend mon rôle,
écrit pour moi. "My blissful slumber is about to become my nightmare. I am the amnesic bride of Lucifer. Disoriented, dazed and confused, vacant. Mindless. He has erased my memories. My fault, I guess. I said 'I want to forget'. So he took advantage. I unwittingly became a participatory pawn in his game to kill the Will. Fragment her, torture her, confuse her, reprogram her. In this way bit by bit he dismantles the Will. « Mon
sommeil bienheureux
est en train de devenir mon cauchemar. Je suis
la
fiancée amnésique de Lucifer. Désorientée,
confuse et troublée, vide. Hagarde.
Il a effacé mes souvenirs. C’est ma faute, je suppose. J’ai dit
‘Je veux
oublier’, alors il en a profité. Sans le vouloir je
suis devenue un pion dans son jeu de tuer la
Volonté. La fragmenter, la torturer, la mélanger, la
reprogrammer. De cette
façon, petit bout par petit bout, il démantèle la
Volonté. "After a very long while God began talking to me in my amnesia. 'I want you to wake up. I'm waiting for you to wake up. You haven't considered what it's like to be me. You in amnesia, detached and separate from me. Not knowing who I am. Not recognizing me. Do you know how painful that is? When you deny who you are, you deny me,' I hear him say. And now lately he says, 'You were not wrong to want to forget all of my mistreatment of you... while I was in denial of you. You are innocent of this and everything else I blamed you for. Please forgive me for blaming you.' « Au
bout d’un temps très
long, Dieu a commencé à me parler dans mon
amnésie. Je l’entends : ‘Je
veux que tu te réveilles. J’attends que tu te réveilles.
Tu n’as pas réfléchis
à ce que j’endure. Tu es amnésique,
détachée, séparée de moi. Tu ne sais plus
rien de moi. Tu ne me reconnais plus. Tu sais à quel point
ça fait mal ? Quand tu renies ce
que tu es, tu me renies,
moi !’ Et il ajoute : ‘Ce n’était pas mal de ta part de vouloir
oublier tout ce
que je t’ai fait… alors que j’étais dans le déni de toi.
Tu es innocente de
cela et de tout ce que je t’ai reproché. S’il te plait,
pardonne-moi mes
reproches.’ "And yet I still have guilt. Guilt for being amnesic, and even for just wanting to be. But this part of me is starting to understand. At least now I remember splintering from overwhelm. I know why I became amnesic. I wanted to forget. I wanted to leave it all behind me. I couldn't take it any more. God wants me to remember him. But remembering him means remembering who I am, and I still don't have enough self-worth to accept myself enough to claim my true title. So it is a dilemma. I don't wish to deny him, but I have so little love for myself with which to accept me. Such a dilemma." « Et
pourtant je me sens
coupable. Coupable d’être amnésique, même simplement
de vouloir l’être. Mais
cette partie de moi commence à comprendre. Du moins, maintenant,
je me souviens
m’être fragmentée d’épuisement. Je sais pourquoi
j’ai perdu la mémoire. Je
voulais oublier. Je voulais tout laisser
derrière moi. Je n’en pouvais plus.
Dieu veut que je me souvienne de lui. Mais me souvenir de lui revient
à me
rappeler qui je suis, et je n’ai pas encore assez d’estime de moi pour
accepter
de revendiquer qui je suis. Dilemme. Je ne veux pas le nier mais je
m’aime trop
peu pour m’accepter. Quel dilemme. » Index des pages de la Mère | Introduction aux pages de la Mère | Pages sur La vraie nature de la Volonté Discussion of the Right Use of Will Material | Top of this Page Discussion sur La vraie nature de la Volonté | Haut de la page Return to the English Version of GodChannel Retour à la version anglaise de GodChannel ![]() Accueil ~ Navigateur ~ Pages de la Mère ~ Quatre marches ~ Classes de Dieu ![]() Pour l'ensemble du site © 1997 - 2007 GodChannel ~ Tous droits réservés. |